C’est un sujet qui a toujours été d’actualité,
quelles que soient les époques et les civilisations.
Victor Hugo, Homme célèbre aux multiples casquettes,
semblait lui aussi avoir une conception très réaliste, de « la Vie après la Vie ».
Les lignes qui suivent sont extraites d’un discours qu’il aurait fait en 1865.
Le prodige de ce grand départ céleste, qu’on appelle la mort,
C’est que ceux qui partent ne s’éloignent point.
Ils sont dans un monde de clarté, mais ils assistent,
en témoins attendris, à notre monde de ténèbres.
Ils sont en haut et tout près.
Oh ! Qui que vous soyez, qui avez vu s’évanouir dans la tombe un être cher,
ne vous croyez pas quittés par lui.
Il est à côté de vous plus que jamais.
La beauté de la mort, c’est la présence ;
présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes.
L’être pleuré est disparu, non parti.
Nous n’apercevons plus son doux visage ; nous nous sentons sous ses ailes…
Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents.
La mort est la plus grande des libertés
La mort, c’est la montée, au degré supérieur, de tout ce qui a vécu.
Ascension éblouissante et sacrée, chacun reçoit son augmentation.
Tout se transfigure dans la lumière et par la lumière.
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